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Un écart inverse sur ratio d’options de vente sur Blackberry Limited

Martin Noël
25 novembre, 2013
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Comme nous pouvons le constater sur le graphique hebdomadaire ci-dessous, le titre de Blackberry Limited (BB) est revenu à son creux de l’automne 2012. À partir de ce niveau, trois choses peuvent se produire. Premièrement, BB pourrait rebondir et revenir à son sommet du début de l’année 2013. Deuxièmement, BB pourrait se stabiliser et évoluer dans un intervalle réduit. Finalement, BB pourrait poursuivre sa descente aux enfers et atteindre le niveau des 2 $, ce qui correspondrait, en pourcentage, à une baisse identique à celle qui s’est produite depuis janvier. En éliminant le deuxième scénario, il n’est malheureusement pas possible de construire une position qui tirerait avantage des trois situations, un investisseur pourrait mettre en place un écart inverse sur ratio d’options de vente afin de profiter de la poursuite de la baisse ou d’un rebond qui pourrait se produire rapidement.

Graphique hebdomadaire de BB (6,51 $, vendredi 22 novembre 2013)

Graphique de l’écart inverse sur ratio d’options de vente sur BB

Le graphique précédent illustre la courbe de revenu de l’écart inverse sur ratio d’options de vente sur BB qui consiste à vendre 10 options de vente BB MAR 8 à 1,75 $ (crédit de 1 750 $) et à acheter simultanément 20 options de vente BB MAR 6 à 0,55 $ (débit de 1 100 $) pour un crédit total de 650 $. Ce crédit représente le profit maximal qu’il est possible de réaliser si BB clôture au dessus du prix de levée de 8 $ à l’échéance du mois de mars 2014. Comme nous pouvons l’observer, cette stratégie a un fort potentiel à la baisse, sous le seuil d’équilibre de 4,65 $. Le seuil d’équilibre supérieur se situe à 7,35 $ et c’est au -dessus de ce niveau que les profits à la hausse seront réalisés. L’inconvénient avec cette stratégie est lorsque le titre fait du surplace et se maintient entre les deux seuils d’équilibre. C’est dans cette zone que les pertes seront réalisées alors que la perte maximale de 1 350 $ sera encaissée si BB ferme exactement sur le prix de levée de 6 $ à l’échéance du mois de mars 2014.

La courbe pointillée nous montre un potentiel différent de la courbe pleine. C’est la courbe des revenus avant l’échéance en date du 22 novembre. Nous pouvons constater qu’à court terme une progression à la baisse nous place rapidement en situation de profit alors qu’une hausse nous placerait en position de réaliser un profit à un niveau supérieur à 7,50 $. Avec cette stratégie, nous comptons sur des mouvements importants au cours des prochains mois. Par conséquent, cette stratégie nous offre l’opportunité de profiter d’une baisse immédiate si la chute se poursuit sans répit, et de réaliser un profit si un rebond se produit rapidement. Finalement, il sera important de liquider la position vers la mi-janvier si le titre se met à faire du surplace, et ce, dans le but de limiter les pertes et d’éviter de subir la perte maximale potentielle de 1 350 $.

Bonnes transactions et bonne semaine!

Martin Noël
Martin Noël http://lesoptions.com/

Président

Corporation Financière Monetis

Martin Noël a obtenu un MBA en services financiers de l'UQÀM en 2003. La même année, il a reçu le Brevet de l'Institut des banquiers canadiens et la Médaille d'argent pour ses efforts remarquables dans le cadre du Programme de formation bancaire professionnelle. Monsieur Noël a commencé sa carrière dans le domaine des instruments dérivés en 1983 à titre de mainteneur de marché sur options, sur le parquet de la Bourse de Montréal, pour le compte de diverses firmes de courtage. Il a également occupé le poste de spécialiste sur options et, par la suite, de négociateur indépendant. En 1996, monsieur Noël est entré au service de la Bourse de Montréal à titre de responsable du marché des options où il a contribué au développement du marché canadien des options. En 2001, il a participé à la création de l'Institut des dérivés de la Bourse de Montréal où il a œuvré à titre de conseiller pédagogique. Depuis 2005, Martin est chargé de cours à l'UQÀM où il enseigne un cours sur les instruments dérivés au deuxième cycle. Depuis mai 2009, il est président à temps plein de la CORPORATION FINANCIÈRE MONÉTIS, une société active dans la négociation professionnelle et en communication financière. Martin agit comme collaborateur régulier en matière d’options pour la Bourse de Montréal.

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